Sonia, membre de la communauté Glower, nous parle de son spm

Sonia, membre de la communauté Glower, nous parle de son spm

Glower donne la parole au membre de sa communauté @Glowerisyourpower. aujourd'hui c'est Sonia qui nous parle de son spm, plutôt corsé, on va dire ! Si vous aussi vous voulez nous faire part de votre experience concernant les symptomes de votre syndrôme prémenstruel, prenez contact avec nous au travers du formulaire Glower Club.

 

Comment je vis mon SPM...

Hello Glower, je m’appelle Sonia et j’ai 31 ans. Je connais le terme SPM depuis presque 2 ans.

 

Mes symptômes du quinzième au troisième jour

Mes premiers symptômes arrivent généralement 10 à 15 jours avant mes règles, mais là où ils sont les plus forts, c’est durant les 7 jours derniers jours : les premiers symptômes qui me viennent à l’esprit sont les douleurs que je ressens au niveau des seins. Ils grossissent et d’ailleurs, je prends une taille de bonnet et j’utilise donc deux tailles de soutien-gorge ; l'une en période SPM et l’autre, le reste du temps. Et donc, même avec une taille supérieure, porter un soutien-gorge en plein SPM est difficile pour moi. Mon ventre aussi gonfle de façon anormale. J’ai l’impression d’avoir comme un début de grossesse. Tout cela est accompagné de douleurs au dos et aux jambes. Mes jambes deviennent tellement lourdes que cela en est presque insupportable ! Je rencontre aussi pendant cette période une poussée d’acné sur le menton ou le front, alors que normalement, je n’en ai pas.

Bien sûr, à ce moment là, je suis également très fatiguée. J’ai besoin de beaucoup de sommeil, même pendant la journée et je m’autorise et donc m’organise pour faire des siestes. Et donc, comme beaucoup d’autres femmes, je suis tendue et sujette à de fréquentes sautes d’humeur. Par exemple, je m’énerve rapidement, je me vexe beaucoup plus facilement. Je remets tout en question...

Je deviens émotive, mélancolique, voire même très triste et dépressive. Il m’est d’ailleurs arrivé d’avoir des pensées suicidaires. Ce qui n'arrange pas les choses, c’est que je suis de nature sensible. Du coup, pendant mon SPM, je pleure presque tous les jours. Je deviens hyper-sensible. Mes yeux sont comme de véritables robinets qui s’ouvrent de façon abrupte et qui coulent à plein jet à la moindre contrariété ou événement extérieur tout à fait anodin. Cela peut être un film, une musique, une vidéo, un mot, ou bien un verre d’eau renversé.

 

Les fringales

Environ 3 jours avant le début de mes règles, je ressens d'intenses fringales et des envies de manger tout et n’importe quoi, en quantités disproportionnées et de façon irrationnelle. Je peux avoir envie de manger du chocolat et l’instant d’après des crevettes, ou du fromage. Je mange beaucoup plus que mon mari, qui a lui-même un bon appétit et fait 20 cm et 20 kg de plus que moi.

 

Et puis les règles pointent le bout de leur nez

La veille de mes règles, je suis comme une cocotte-minute, prête à exploser, et souvent, je finis par à nouveau pleurer comme une madeleine.

Ensuite, le premier jour des règles, et parfois même les trois premiers jours, je ressens des crampes et des douleurs très violentes au ventre, comme si des lames de rasoir me transperçaient le ventre. Je suis également migraineuse, mais j’ai souvent mes migraines autour de mes règles. Parfois, j’en ai des nausées et il m’arrive même d’aller jusqu’à vomir, si elles sont violentes.

Pendant mes règles j’ai tout le temps chaud, alors qu’habituellement, je suis plutôt frileuse. Mes bouffées de chaleur arrivent surtout la nuit. Il m’arrive fréquemment de me réveiller en nage, comme si j’avais de la fièvre.

 

Mes astuces pour combattre cette période

Malgré tout ce que je viens de vous dire, si je devais noter mon inconfort sur une échelle de 1 à 10, je lui donnerais la note de 8. Cela signifie que je suis quand même arrivée à maîtriser les choses. Aujourd’hui, je me connais et je sais que cette situation est passagère. Je parviens donc à relativiser et je sais surtout ce que je dois faire pour me sentir mieux. Je fais du sport, beaucoup de sport, et de façon régulière afin de me défouler, surtout les quelques jours qui précédent les règles. La veille, ou le premier jour des règles, si je n’ai pas trop mal au ventre, je fais une grosse séance de sport pour bien évacuer et ensuite rester au repos les deux ou trois jours d’après, au moment où je suis KO et que je n’ai plus envie de bouger. Souvent, je me force, car je sais que je serais mieux après une bonne séance.

En général, la veille de mes règles, je passe la soirée toute seule. Mon mari le comprend très bien, il a l’habitude... Je regarde un film ou une série bien triste, genre « Titanic » ou « Grey’s Anatomy », histoire de pleurer un bon coup et de vider ce trop-plein d’émotions qui est en moi.

Pendant mes règles, je suis à l’écoute de mon corps et de mes envies. Je veille à acheter une bonne quantité de chocolat noir afin de calmer mes pulsions alimentaires et de ne pas manger n’importe quoi en trop grosse quantité. Même si je ne me restreins pas vraiment, j’essaye de manger d’abord une pomme et ensuite le chocolat, histoire de ne pas manger la tablette entière. J’essaye d’organiser mon alimentation, car les pulsions, c’est vraiment ce qui me tue. J’ai des envies de buffet à volonté...

Sinon je me repose, je reste au calme, et surtout seule, dans la mesure du possible... J’ai envie de parler le moins possible.

Je suis soulagée de savoir que je ne suis pas seule à vivre mon cycle de cette façon. Mes amies n’ont pas toutes, tous ces symptômes et c’est difficile de ne pas se sentir comprise. J’ai souvent pensé que j’étais complètement folle, allant même à me prendre pour une extraterrestre.

Courage à toutes et bien sûr merci Glower pour son soutien ! 

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