Qu'est-ce qui différencie un SPM d'un TDPM ? Explications

Qu'est-ce qui différencie un SPM d'un TDPM ? Explications

Le trouble dysphorique prémenstruel est une forme sévère du symptôme prémenstruel. Chaque mois, 3 à 5 % des femmes en souffrent, quelques jours avant l’arrivée des règles

Eh oui, la tribu des règles est grande et tu te demandes sûrement quelle est la différence entre un SPM et un TDPM ? Plongée dans une réalité qui n’a rien d’un conte de fées. 


Qu’est-ce qu’un symptôme prémenstruel ? Définition 


C’est un symptôme qui arrive juste avant l’apparition des règles et qui dure en moyenne entre 1 à 10 jours. La liste des symptômes est longue comme le bras : troubles du sommeil, acné, douleurs aux seins, irritabilité, anxiété, épisodes dépressifs, sautes d’humeur, etc. 


Si tu as ces symptômes tous les mois et qu'ils disparaissent au début de tes règles, tu souffres probablement du syndrome prémenstruel (SPM).


Comment faire la différence entre SPM et trouble dysphorique prémenstruel ?


Si tes symptômes sont si extrêmes qu'ils t’empêchent de vivre normalement et qu’ils affectent ta relation aux autres, c’est ce qu’on appelle un trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) : une forme plus grave de syndrome prémenstruel.


Pensées suicidaires jusqu’à la tentative de mettre fin à ses jours, des troubles de l’humeur importants avec un versant très dépressif, le TDPM n’est pas anodin. 


Anxiété, hyperémotivité, envie de pleurer sans véritable raison sont les signes les plus fréquents. D’autres signes existent comme des troubles de la concentration, de la fatigue excessive, des troubles du comportement alimentaire, sans oublier les autres symptômes du syndrome prémenstruel ! 


Le SPM est très répandu et la majorité des personnes menstruées ressentent des symptômes avant l’arrivée des règles. Contrairement au trouble dysphorique prémenstruel qui n’est pas très fréquent et touche seulement 3 à 8 % des femmes.


Le syndrome prémenstruel ne nécessite pas forcément de faire appel à un médecin pour faire face aux symptômes. Alors que le TDPM qui cause des troubles psychiques importants peut difficilement faire l’impasse sur un accompagnement thérapeutique. 


D’ailleurs, le fameux DSM américain (Diagnostic and Statistical Manual) ou « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » considère le trouble dysphorique prémenstruel comme un trouble psychiatrique. 

Quelle est l’origine du trouble dysphorique prémenstruel ?


Sur le banc des accusés : les hormones, puisque cela arrive toujours au même moment ! 


Mais il y a aussi des causes liées aux neurotransmetteurs, en quelque sorte les hormones du cerveau. 


Comment le diagnostiquer ? 


Deux caractéristiques sont indispensables pour poser un diagnostic. 


Dans un premier temps, il faut qu’il y ait un intervalle libre. C'est-à-dire que pendant au moins une semaine, tu remarques que tout va bien, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, tu es de bonne humeur ! 


Et du jour au lendemain, une fois que l’ovulation est passée, tu deviens littéralement une autre femme. 


Si tu te sens morose tout au long du cycle, à ce moment-là ce n’est pas un trouble dysphorique. Peut-être que cette sensation de déprime s’aggrave avant les règles, mais tu n’as pas vécu la période toute belle évoquée plus haut. 


Deuxième chose, il faut que ces symptômes aient un impact très clair sur ton quotidien : travail, famille, amis, école, etc. 


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